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le vitiligo explications

 

 

 

Fotolia_6036496_XS.jpgQuelques explications sur le vitiligo

Le vitiligo est une dépigmentation de la peau

Comme bien des maladies de peau, le vitiligo occasionne parfois une grande détresse psychologique. En premier lieu, il faudra que le médecin confirme le diagnostic en s’assurant que dans la zone atteinte, il n’y a vraiment aucune pigmentation. En effet, si la zone contient encore des mélanocytes, on parle d’hypopigmentation; il s’agit alors d’autre chose que du vitiligo.

Par la suite, une fois le diagnostic confirmé, si le patient souhaite un traitement, des résultats intéressants peuvent être obtenus. Notez que la maladie a la réputation d’être assez imprévisible. Elle peut rapidement se stabiliser, mais parfois progresser rapidement.

Comme bien des maladies de peau, le vitiligo occasionne parfois une grande détresse psychologique. En premier lieu, il faudra que le médecin confirme le diagnostic en s’assurant que dans la zone atteinte, il n’y a vraiment aucune pigmentation. En effet, si la zone contient encore des mélanocytes, on parle d’hypopigmentation; il s’agit alors d’autre chose que du vitiligo.

Les causes du vitiligo ne sont pas bien connues.

On sait toutefois que l'apparition des taches blanches est due à la destruction des mélanocytes, ces cellules de la peau qui produisent la mélanine. ... Le vitiligo est probablement une maladie qui a à la fois des origines génétiques, environnementales et auto-immunes. Certains cas sont traités simplement avec une crème adéquate prescrite par le médecin.

Un médicament peut avoir deux indications différentes. C'est le cas du tofacitinib, qui traite la polyarthrite rhumatoïde et réduit les taches de décoloration du vitiligo. Une maladie de peau pourrait se guérir avec un traitement de la polyarthrite rhumatoïde.25 juin 2015. Demandez conseil à votre médecin.

Avant tout considérée comme un problème esthétique, cette maladie de la pigmentation cutanée est souvent oubliée par les médecins. Un diagnostic précoce peut pourtant améliorer sa prise en charge.

De quoi on parle

Il a 21 ans, est né à Haïti et vit à New York depuis plus de dix ans. Ralph Souffrant est devenu la nouvelle coqueluche des défilés de mode, et les créateurs se l’arrachent. Le jeune homme fait partie de ces mannequins repérés pour leurs «différences». Le corps parsemé de taches dépigmentées, Ralph Souffrant est atteint de vitiligo. Après des années à encaisser des moqueries sur son physique, afficher sa maladie sur les catwalks du monde entier est une revanche pour le jeune homme, étudiant en dermatologie. C’est aussi pour lui un message fort à destination des nombreux patients atteints de cette maladie.

Ralph Souffrant, Chantelle Brown-Young et Breanna Rice exercent le même métier: top modèle. Mais si leurs noms sont souvent associés c’est pour une autre raison: les trois mannequins sont atteints de vitiligo, une maladie dermatologique qui touche entre 0,5% et 1% de la population. En cause, une destruction progressive des mélanocytes, cellules fabriquant la mélanine qui est un pigment de la peau. La maladie conduit ainsi à une dépigmentation de la peau. Comme les autres pathologies dites «affichantes», le vitiligo peut avoir des conséquences sociales importantes. Si, pour l’heure, la maladie ne se guérit pas, des options thérapeutiques existent pour ralentir sa progression, voire repigmenter certaines zones.

Stress déclenchant

Le vitiligo est souvent consécutif à un stress physique (coup de soleil, frottement, exposition à des produits chimiques,…) ou psychique. La maladie peut se déclencher à tout âge, mais elle se révèle souvent aux alentours de la vingtaine. «J’avais 18 ans et je venais d’apprendre que j’avais un problème à la thyroïde», raconte Céline, jeune maman, qui, depuis, a vu se multiplier les lésions sur différentes zones de son corps et de son visage.

Le vitiligo n’est pas encore totalement compris mais l’existence d’une composante auto-immune, c’est-à-dire d’une réaction excessive du système de défense de l’organisme, ne fait plus guère de doute. «Le vitiligo est d’ailleurs souvent associé à d’autres maladies de ce type, telles que les thyroïdites auto-immunes, le diabète de type 1, ou le lupus, explique Curdin Conrad, médecin adjoint au service de dermatologie du CHUV. Il est donc recommandé de faire un bilan lors du diagnostic du vitiligo.»

Ce diagnostic est aujourd’hui facilement posé, pourtant les réponses proposées ne sont pas toujours adaptées. «Lors des groupes de paroles organisés par l’association, certains patients racontent être allés de médecin en médecin avant d’être réellement pris en charge», déplore Adelheid Witzeling, infirmière et responsable du groupe genevois de la Société suisse du psoriasis et du vitiligo. Certains médecins considèrent encore le vitiligo comme un problème esthétique et ne proposent pas de traitement. Pourtant, agir tôt augmente le taux de réponse aux traitements. «Il est important de limiter l’extension des lésions, insiste Curdin Conrad. Plus la dépigmentation est limitée en surface, plus il est facile de la traiter.»

Les traitements proposés en première intention reposent sur l’application de crèmes contenant des corticoïdes ou du tacrolimus. Ils limitent localement la réaction immunitaire, et donc la destruction des mélanocytes et peuvent être couplés à la photothérapie. La stimulation des précurseurs des mélanocytes, les mélanoblastes, peut permettre de restaurer une certaine pigmentation. «Les mains et les pieds sont par contre plus difficiles à repigmenter que le visage», relève le Dr Conrad.

La greffe mélanocytaire est également en train de se développer. Elle consiste à injecter dans les zones décolorées des mélanocytes prélevés sur une partie de la peau intacte, et mis en culture. Dans de très rares cas, quand il reste très peu de peau encore colorée, une dépigmentation intégrale peut être envisagée. C’est ce traitement qu’aurait subi le chanteur Michael Jackson, atteint lui aussi de vitiligo. «Je l’ai rendu blanc parce qu’il était malade», avait ainsi expliqué en 2009 Arnold Klein, son dermatologue.

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